Boréal 2005

Ne soyez pas surpris si, pour les prochains jours, Fractale Framboise se dote d’une programmation exclusivement axée sur le congrès Boréal: Les trois collaborateurs du site seront tous sur place, et il n’est pas impossible que l’accès WiFi du Days Inn Métro-Centre (qui fonctionnait bien l’an dernier) nous permette de faire des reportages sur place.
Il va sans dire que nous vous encourageons à venir nous dire bonjour. En fait, les trente-cinq premières personnes à venir nous dire la phrase code “Les framboises sont frites” se mériteront un petit cadeau. (Note: nous ne tenons pas à cet énoncé mot à mot: “Aye, les framboièses sont-tu frites?”, “Excusez-moi, mais j’affirme que les framboises sont indubitablement frites” et “Framboises frites. Cadeau!” sont des dérivations acceptables.)
En ce qui me concerne, j’animerai ma part de tables rondes au courant du congrès. Si vous consultez la programmation du congrès, vous verrez que je serai présent aux tables rondes suivantes:
- (Vendredi, 21h) Animateur d’une table ronde sur Jules Verne, en compagnie des Vernophiles Alain Bergeron, Mario Tessier et Jean-Louis Trudel. Aucune connaissance de Verne requise: si rien d’autre, nous vous convaincront d’en lire un peu plus!
- (Samedi, 10h) C’est votre premier congrès Boréal et vous ne savez pas comment aborder l’événement? Soyez à cette table ronde alors que René Walling, Pierre-Luc Lafrance et moi-même vous dévoileront tout sur Boréal. Vous avez des questions? Nous avons les réponses!
- (Samedi, 16h) Les critiques Claude Lalumière, Guy Sirois et moi-même sauront vous donner un survol de la science-fiction et du fantastique du 21e siècle (jusqu’ici). Qui sont les auteurs à surveiller? Quelles tendances de fond risquent d’affecter les genres de l’imaginaire au cours des prochaines années?
- (Samedi, 20h) La nouvelle télé-SF: Discussion de ce qui s’est fait de bien à la télévision depuis quelques années. En plus des télévores Pierre-Luc Lafrance et Alain Bergeron, la foule aura également son mot à dire. Venez être le champion de votre série préférée!
- (Samedi, 21h) Discussion par la bande-annonce! Une de mes activités favorites du congrès: Venez discuter des films de l’année dernière en vous rafraîchissant la mémoire à l’aide d’un déferlement de bande annonces. Aussi: Aperçu des prochains films et visionnement de bandes annonces étrangères et bizarroïdes. Souvent fort drôle. Parfait pour conclure une longue journée de discussion SF.
- (Dimanche, 10h): S’il me reste un peu d’énergie, je met fin à ma participation officielle en animant “Une heure avec Alain Bergeron”: Venez en apprendre plus sur un écrivain génial, et profitez-en pour lui poser des questions! Si je suis en forme, j’animerai à la Bernard Pivot. Sinon, à la Jerry Springer.
Bref, rendez-vous à Boréal!
Pourquoi y aller et comment participer
Comme l’annonçait Laurine il y a quelques semaines, le congrès Boréal 2005 arrive à grand pas (21, 22 et 23 octobre: notez-le bien sur vos calendriers!) et nous encourageons tous les lecteurs de Fractale Framboise à y assister.
Pourquoi donc? Parce que Boréal, c’est 48 heures (du vendredi, 17h à dimanche, 17h) de pure science-fiction et fantaisie. D’accord, il y a vingt heures de sommeil et au moins quatre heures de repas compris dans ces 48 heures (jetez un œil sur le programme de l’an dernier), mais le reste du congrès est rempli de discussions, de rencontres, de tables-rondes, de présentations, d’ateliers, de jeux avec un thème commun: la science-fiction, le fantastique et la fantasy. Ne laissez pas le mot “congrès” vous impressionner: Boréal, c’est avant tout une rencontre entre passionnés et professionnels. Vous n’êtes pas les seuls au monde à lire Vonarburg, Champetier, Senécal et Sernine: venez rencontrer des gens qui ont au moins ça en commun avec vous! (Et même rencontrer ces quatre auteurs!) Boréal, c’est comme lire Fractale Framboise pendant trois jours. Qui plus est, vous aurez l’occasion tout à fait unique de rencontrer les trois fondateurs de Fractale Framboise dans la même pièce. Et, qui sait, peut-être aurons-nous quelque chose pour les habitués du site…
Tous les détails du congrès (endroit, instructions pour s’inscrire, information au sujet des congrès précédents) se trouvent au site officiel congresboreal.ca. Enfin, presque tous: Si la programmation s’ébauche toujours, c’est que Boréal offre à ses participants la chance de déterminer quels seront les thèmes abordés lors du congrès. Vous n’avez qu’à vous diriger vers le formulaire/sondage de programmation et nous envoyer vos préférences. Avez-vous quelque chose à contribuer à la discussion? Alors inscrivez-vous comme participant! Mais dépêchez-vous: Le sondage entrera dans son cocon dimanche le 25 septembre pour en ressortir quelques jours plus tard, transformé en programme resplendissant.
C’est parti!
Restons Bref: Boréal 2005 est en branle, et tout se déroule bien. Ne manque que vous! En attendant d’avoir le temps de dire quelque chose de plus profond, voici deux images…
Hotel Days Inn Metro Centre: C’est ici que ça se passe!
Table ronde ‘le rendez-vous des iconoclastes’: Trudel, Vonarburg (obscurcie), Pelletier et Champetier chambardent notre conception des genres de l’imaginaire.
Ça continue!
Hélas, ce qui manque pour faire du live-blogging de Boréal, ce n’est pas l’équipement… mais le temps! Profitons d’un moment calme durant l’heure du midi pour vous offrir une humble photo.
Un moment particulièrement distrayant durant la table ronde ‘Discipline et distraction’: Pelletier, Vonarburg, Beaulieu et Gentilhomme (partiellement obscurcie)
Débusqué!
Le congrès continue au même rythme effréné. Malheureusement, Mehdi a débusqué et identifié le photographe de Fractale Framboise…
Deux Bonnes Raisons
Deux bonnes raisons de venir faire un tour au congrès Boréal…
Des douzaines de livres!
Une table ronde sans tabous avec Patrick Senécal, Sylvie Bérard, Serena Gentilhomme et Francis Berthelot
Brèves impressions
Dernière journée déjà. Un congrès comme celui-ci se décrirait bien, je crois, en termes de densité. Beaucoup de gens passionnés dans peu d’espace, beaucoup d’activités en peu de temps.
On trouve une poignée de blogueurs dans l’assistance; il y en aura sans doute plus l’an prochain. Peu de billets à signaler pour l’instant, mais nous vous en ferons un recensement après le congrès, quand tous auront trouvé le temps d’écrire.
Ce qui frappe surtout cette année, c’est la moyenne d’âge qui continue de baisser. On trouve un équilibre de plus en plus satisfaisant entre vieux routards et nouveaux fans. La relève est là, celle qui publie dans Brins d’éternité et gravite autour des Six Brumes et de leur forum, entre autres. Le cercle s’agrandit.
Même en l’absence des costumes qui caractérisent bien des congrès anglophones, il reste un léger sentiment de faire part d’une faune étrange. Un sentiment tout à fait positif, s’entend: l’impression de partager un même univers où le banal n’a pas sa place. Un petit côté tribal, peut-être, mis en évidence quand on débarque à vingt-cinq dans un restaurant chinois du centre-ville. On parle de nos genres et de bien d’autres choses encore; la verve reste la même.
Bon, j’y retourne.
Dernier droit
Dimanche matin, Boréal dors. Même au congrès, les salles sont très endimanché.
(Mais nooon, je rigole: Tout le monde est fatigué, mais conscient.)
Liveblogging!
Une première Fractale Framboise: Le live-blogging de la table-ronde au sujet des… blogs.
Après la suite… impressions minutes-par minutes.
Introduction du modérateur Alain Ducharme. “Puisque l’autre table-ronde est intitulée ‘demandez aux pros’, ceci est ‘demandez aux amateurs.’ ” J’ajoute qu’en tant que bloggeurs, ils sont tenus d’avoir une opinion sur tout.
Introduction des panélistes: René Beaulieu, notre propre Éric Gauthier et Alexandre Lemieux.
Première question, au sujet des raisons derrière les blogs. René Beaulieu discute de l’influence de l’APAQ, de l’exemple montré par sa compagne, et, tiens tiens, Fractale Framboise, sur l’origine de son blog. Il ajoute que la liberté d’expression permise par les blogs est une des raisons principales de son intéret. Éric Gauthier discute de l’histoire de Fractale Framboise, ainsi que des raisons derrière sa participation au blog (mis à part les filles et l’argent: la pratique en écriture non-fictive.) Alexandre Lemieux parle de logiciels et l’aisance avec laquelle on peut mettre à jour un site web avec un blog, sans changer la maquette, etc. Il discute également de la pratique en écriture offerte par un blog et comment on peut se servir d’un blog pour parler d’un tas de sujet. Finalement, il ajoute l’intérêt d’un blog pour rester en contact avec une famille et des amis fort dispersé géographiquement.
(Avec l’arrivée d’Esther Rochon, le nombre de personnes dans l’auditoire sans blogs est maintenant égal au nombre de bloggueurs. Notre égo en prends tout de même un coup.)
“Tiens-t-on un blog pour être lu, ou pour écrire?” Alexandre Lemieux: Pas beaucoup de lecteurs, mais il est satisfait par les gens qu’il voulait rejoindre. Éric Gauthier discute de l’intention de Fractale Framboise d’errer du côté du magazine autant que du blog. Alain Ducharme charme Fractale Framboise en insistant sur la masse critique de participants et le contenu offert. René Baulieu est supris par le nombre d’anciennes connaissances qui ont repris contact avec lui grâce à son blog, et des débouchés qui se sont ouverts à lui grâce à ses écrits soudainement mis en ligne. Il souligne (à nouveau) l’aisance, la vitesse et la maléabilité du médium… même pour les non-informaticiens.
Notre estimé modérateur aborde le potentiel des blogs pour élargir la discussion, souvent parfois très éparse, au sujet de la SF d’ici. À un moment où les critiques de numéros individuels de Solaris (dont un numéro où chaque participant du panel était coincidentiellement représenté) , les blogs peuvent-ils servir à rehausser la visibilité du genre? Alexandre Lemieux reste sceptique: il discute de la difficulté à demander aux bloggeurs de faire quelque chose, mais souligne surtout l’impermanence des billets. René Beaulieu n’est pas d’accord, maintenant qu’il est possible de faire de l’actualité et de l’analyse grâce au médium. Éric Gauthier fait remarquer l’importance de la conversation qui a lieu sur les blogs, et la croissance démesurée des blogs SFQ depuis un an. Il continue en décrivant les efforts cummulatifs de la blogosphère anglophone, y compris les blogs d’auteurs connus. De plus, les blogs permettent d’exposer des intérêts au grand air, en élargissant le “recrutement” des nouveaux amateurs de SFQ dans un autre médium. René renchérit en décrivant la blogosphère d’ici comme un bébé s’apprêtant à marcher: Il faut laisser les choses se dérouler. (Une autre métaphore orgasmique suit, mais ce blog-ci est coté 8 ans et plus.) Il encourage les écrivains à tenter l’expérience, soulignant qu’il est impossible de simplement la décrire. Les blogs, à ce moment-ci, en sont où les sites d’auteurs y étaient il y a quelques années: Tout évoluera à son rythme.
Alain Ducharme demande s’il y a des risques à blogger, s’il est possible que certaines choses indésirables soient exposées en public. René Beaulieu précise qu’il y a des besoins pour des endroits semi-privés: Dans certains cas, les discussions sont tellement spécialisées que le public général risque d’être perdu… (Oups, on m’interpelle au sujet du degré privé-public de la liste sf-boreal.) Éric Gauthier ne croit pas que la spécialisation rends nécessaire l’obscurité: Ces choses-là peuvent être publiques pour ceux qui s’y intéressent. Alexandre Lemieux ramène la conversation sur les dangers et soulève l’impact de ne pas avoir d’éditeur: La liberté d’expression a deux tranchants. (René Beaulieu profite de l’occasion pour rapeller que l’on peut effacer ce que l’on poste.)
Est-ce que l’on fait de l’autocensure? Alexandre Lemieux dit non, mais précède cette déclaration en avouant qu’il n’est pas quelqu’un qui aime offenser par nature.
Puisque la force des blogs est leurs commentaires, la conversation est ouverte à l’audience. Qu’est-ce que l’audience aimerait voir sur un blog? Laurine discute de l’importance d’excellents commentaires, disant qu’un simple “je suis d’accord”, n’est pas utile. L’iconoclaste Guy Sirois dit ne pas aimer les blogs (“Ça m’écoeure!”) , entrainant une discussion rapide (trop rapide pour ce bloggeur-dactylographe) sur l’exhibitionisme au sujet de sujets extrêmement personnels. Éric partage certaines réticences, mais dit que certaines personnes ont amené leurs récriminations personelles à un art, une opinion appuyé par Alexandre Lemieux. “Il faut choisir ses lectures” dit René. Guy poursuit ses objections au sujet des blogs-comme-journaux-intimes, mais le seul inconnu de la pièce (qu’avons-nous dit au sujet de l’intimité du milieu?) rapelle que la majorité des blogs ont des intérêts personnels pointus, mais que beaucoup ont dépassé depuis longtemps le simple stade des confessions personelles. “C’est ce que je crois maintenant comprendre” est convaincu Guy. René reprends la balle au bond en soulignant l’importance des blogs de commentaires politiques ou idéologiques. Un petit blog-fest a lieu.
Allez, vous voulez une autre photo, n’est-ce pas?
Que pensent les panélistes des blogs d’auteurs? Alexandre Lemieux adore se remettre dans un “esprit créateur” en lisant des blogs d’écrivains actifs. René Beaulieu considère la question de l’autre côté en soulignant l’intérêt des auteurs à intéragir avec leurs lecteurs, et les découvertes que les lecteurs peuvent partager. L’exemple de Neil Gaiman est discuté par Eric. Une libraire dont nous tairons l’identité avoue préférer une bonne critique à un site par auteur. Eric apprécie l’aperçu dans la vie d’un professionnel de l’écriture. Warren Ellis est discuté.
Pour conclure, des recommendations? Alexandre Lemieux recommande chaudement l’audioblog SFF “The Dragon Page“, qui offre 45 minutes hebdomadaire de processus créatif et professionnel sous forme de fichier audio. Eric Gauthier ne se risque pas à donner des coups de coeur, recommandant d’aller voir sur notre page de lien. Ceci dit, il recommande le forum des 6brumes (anciennement horreurQC) comme lieu commun important de la relève Boréalienne. Finalement, René Beaulieu refuse aussi de recommander un blog spécifique, mais recommande une bonne recherche pour trouver au moins un blog intéressant. Il exprime également un souhait pour plus, plus, plus de blogs!
Sur ce, la pile de l’ordinateur portable commence à faiblir et la table-ronde est terminé… l’expérience se termine ici!
Prix Boréal
En primeur sur le web: Les résultats des Prix Boréal. (Lauréats et Communiqué officiel sur le site Boréal)
- Prix Boréal de l’écriture sur place: Marie Pelletier-Neault, pour la nouvelle “Coup de Vent”. Mention Honorable: Hugues Morin pour “Dans ses yeux noirs”
- Prix Boréal du meilleur fanéditeur: Mathieu Fortin, pour Brins d’éternité
- Prix Boréal de la meilleure production critique: Joël Champetier, pour “Une histoire des trente premières années de Solaris” (Solaris 150)
- Prix Boréal de la meilleure nouvelle: Ex-aequo! “Anne de la Terre” de Mehdi Bouhalassa (Solaris 148) et “À Yerusalom” de Yves Meynard (Solaris 152)
- Prix Boréal du meilleur livre: Terre des autres, Sylvie Bérard (Alire).
Derniers mots
Partiellement remis et reposé des émotions de la fin de semaine, j’en profite pour ajouter un dernier billet de ma part au sujet de Boréal 2005.
Ça fait des années que je vais à Boréal non plus comme simple fan, mais pour plusieurs raisons supplémentaires. Heureusement, le congrès de cette année a su répondre à toutes mes attentes. Comme lecteur, j’ai fait le plein de livres francophones. Comme amateur de SF, j’ai pu passer un peu de temps à discuter de choses qui m’intéressent. En tant que professionnel, j’ai pu rencontrer mon éditeur, proposer un projet d’article et échanger avec mes collègues. En tant que membre du “milieu” de la SFQ, j’ai pu renouer avec plus d’une douzaine d’amis et en faire quelques nouveaux. En tant que proto-historien de la SFQ, j’ai aussi le sentiment que Boréal 2005 marque également la première rencontre avec certains auteurs débutants qui seront très, très importants d’ici une dizaine d’années.
Ironiquement, c’est en tant que panéliste et Grand Programmateur que j’ai des réserves sur le congrès: Je ne suis jamais satisfait de mes performances sur les tables rondes et cette année n’a pas été une exception (bien que l’entrevue avec Alain Bergeron ne s’est pas aussi mal déroulé que je ne le craignait.) Comme chargé de programme, je n’ai rien à redire sur les participants (je n’ai pas vu un seul mauvais panéliste: même les nouveaux maîtrisaient bien leurs interventions), mais la composition du programme était trop axée sur l’écriture et l’horaire a été moins bien respecté que je ne l’aurais voulu. À corriger…
Mon stock de bonnes photos est épuisé, alors laissez-moi faire le survol des quelques mentions de Boréal ailleurs sur la blogosphère:
- Dominic Bellavance nous fait part de son premier Boréal.
- Alexandre Lemieux donne un aperçu du congrès en général, et de l’atelier d’écriture en particulier. (Il postera bientôt une retranscription de la table ronde sur le blogging, et vous aurez alors l’occasion de juger vous-même de la fidélité de mon résumé.)
- Jo Walton discute des inquiétudes d’une table ronde tenue dans une autre langue.
Après la (suite…): Ma liste de recommendations en ce qui concerne “La SF&F du 21e siècle”, et une image qui a fait sourire plus d’un animateur au cours de la fin de semaine.
Manquant de temps pour conclure la table ronde visant à faire un “survol de la Science-Fiction et la Fantasy au 21e siècle”, j’ai rapidement mentionné plusieurs noms en promettant de poster la liste au complet sur le site. La voilà donc. (Rappelons que l’objet était de faire la liste de bons nouveaux auteurs, où “nouveau” veut dire 2000-2005.)
- Techno-Thriller: Dan Brown (The Overrated Code), Judith & Garfield Reeves-Stevens (Freefall), Douglas Preston & Lincoln Child (Cabinet of Curiosities, Ice Limit), John J. Nance
- Horreur: Mark Z. Danielewski (House of Leaves), Chuck Palahniuk
- Mainstream, mais gentils au genre: Chuck Palahniuk, Michael Chabon
- Fantasy: China Miéville, Jasper Fforde, Neil Gaiman, Jeff Vandermeer, Susanna Clarke
- Comics: Transmetropolitan, League of Extraordinary Gentlemen, Creature Tech (Doug TenNapel)
- L’anthologie SF: Year’s Best SF (ed. Hartwell & Cramer)
- SF: Les vieux américains: Bruce Sterling (Zenith Angle), Kim Stanley Robinson (Years of Rice and Salt, Trilogie Capital Code), David Brin (Kiln People), Lois McMaster Bujold (Diplomatic Immunity), Dan Simmons (Ilium & Olympos)
- SF: Le nouvel américain? John Scalzi (Old Man’s War)
- SF: L’école britannique: Adam Roberts (Salt, Stone, etc. Plus The McAtrix Derided), Charles Stross (Toast, Singularity Sky, Iron Sunrise, The Atrocity Archives, Accelerando), Richard Morgan (Altered Carbon, Broken Angels, Market Forces, Woken Furies), Alastair Reynolds (Revelation Space, etc), plus: Air (Geoff Ryman), The Algebraist (Iain M. Banks), River of Gods (Ian McDonald), The Secret of Life (Paul McAuley)
- SF: La filière canadienne: Robert J. Sawyer (Calculating God, Mindscan), Robert Charles Wilson (The Chronoliths, The Perseid and Other Stories, Blind Lake, Spin), Karl Schroeder (Permanence, Lady of Mazes, Ventus, The Engine of Recall), Cory Doctorow (Down and Out in the Magic Kingdom, A Place So Foreign and 8 More, Eastern Standard Tribe), Peter Watts (série Rifters: Starfish, Maelstrom, Behemoth: B-Max et Behemoth: Seppuku)
En ce qui concerne l’image… j’avais besoin d’un gros graphique pour signaler aux participants, de l’arrière de la salle, qu’il ne restait que cinq minutes à la table-ronde. D’où l’emploi d’un logo bien connu…
Qui plus est, c’est bilingue!
Terminé!
Voilà, c’est fait: Boréal 2005 est terminé et la plupart des participants sont de retour chez eux.
Les rapports et les photos commencent déjà à apparaître un peu partout ailleurs sur le web. À ce moment-ci, on notera particulièrement…
- Les photos de Mehdi Bouhalassa
- Un excellent rapport de Shirley-Carol Landry
- La réaction de Mathieu Fortin à une bonne nouvelle (Ne manquez pas son album-photo)
En ce qui me concerne, je vous laisse sur trois dernière photos, en attendant d’avoir assez de temps et d’énergie pour en conclure au sujet du congrès. (Je profiterai alors de l’occasion pour poster ma liste de recommendations au sujet de “la SFF du 21e siècle”, tel que promis à la fin de la table ronde.)
Samedi soir: Une audience ébleuie par tant de bandes-annonces bonnes et moins bonnes.
Dimanche midi: L’instinct grégaire des Boréaliens, visuellement représenté lors de l’heure du lunch au Faubourg.
Image unique au congrès Boréal 2005: Élisabeth Vonarburg et Hugues Morin contemplent Jo Walton, Julie Martel, Esther Rochon et Anne Robillard discuter de dragons.