Boréal 2008
De un: Le congrès Boréal 2008 avance à grands pas. Du 9 au 11 mai à l’université Concordia de Montréal, Boréal réunira une bonne fraction des intervenants de la science-fiction et du fantastique d’ici (dont Patrick Senécal, Joël Champetier, Élisabeth Vonarburg, Jean-Louis Trudel, etc.), avec quelques invités venus d’ailleurs (Catherine Dufour, Karl Schroeder, David G. Hartwell, James Morrow, Michael Swanwick, etc.) pour une série de rencontres, de discussions, de jeux et de présentations au sujet des genres de l’imaginaire. Le thème du congrès de cette année est “Pour une science-fiction citoyenne!”, à l’intersection entre les genres, la société, la science et le citoyen engagé. L’équipe de Fractale Framboise y sera, et il s’agit d’une des rares chances de nous rencontrer tous les trois.
De deux: vous pouvez contribuer au congrès Boréal. Les Boréaliens savent qu’une partie de la programmation est déterminée par sondage, et le questionnaire est maintenant en ligne: Si Boréal vous intéresse, vous pouvez donner votre avis ce qui vous intéresse, nous suggérer de nouvelles idées et même vous porter volontaire pour participer à une discussion qui rejoint vos intérêts ou votre expertise. Ne vous gênez pas, passez au site officiel du congrès pour en apprendre plus sur l’évènement et jetez un coup d’œil au sondage.
On vous y reverra!
Au programme
Vous lisez Fractale Framboise? Vous êtes à distance de conduite de Montréal? Vous êtes intéressé à discuter de science-fiction, de fantasy et de fantastique? Alors pourquoi ne pas venir faire un tour à Boréal 2008, qui aura lieu à l’Université Concordia du 9 au 11 mai prochain?
Boréal, c’est trois jours de discussions, de présentations et de rencontres au sujet de la SF&F d’ici et d’ailleurs. C’est des jeux, des films, des prix, des conversations, des découvertes et des surprises. Vous pouvez parcourir nos archives pour une description des congrès Boréal précédents, ou bien encore lire le programme détaillé du congrès de cette année pour une idée de ce qui s’y prépare.
Après avoir étudié l’uchronie en 2007, Boréal 2008 mise sur “la SF citoyenne” comme thème principal de cette année. Venez découvrir ce qu’est la SF citoyenne, comment elle s’écrit et à quoi elle s’intéresse! Mais n’allez pas croire que seule la SF citoyenne sera au programme cette année: Comme d’habitude, il y aura suffisamment d’événements à l’horaire pour satisfaire tout le monde: Écrivains en herbe, lecteurs, critiques, scientifiques et curieux auront de quoi se tenir bien occupés. Parmis les invités sur place, on comptera des gens tels Elisabeth Vonarburg, Jean-Louis Trudel, Patrick Senécal, Joël Champetier, Sylvain Hotte, Catherine Dufour, Esther Rochon, Yves Meynard, Francine Pelletier… et ainsi de suite.
Si c’est la SF anglophone qui vous intéresse, Boréal 2008 a une brochette d’invité qui se compare très bien avec n’importe quelle autre congrès anglophone canadien: Karl Schroeder (qui a déjà été mentionné à la première page de La Presse), David Hartwell (présentement en nomination aux prix Hugos), Michael Swanwick (idem), James Morrow, Jo Walton, Kathryn Cramer, Glenn Grant…
Parmi les événements inusités au programme de cette année, je me permet de souligner…
- Vendredi, 13-16h: Un colloque académique en deux parties, “La ville de Québec et la science-fiction” puis “La biologie et la science-fiction“
- Vendredi, 20h-22h: En collaboration avec l’événement 24 heures de science, “La fiction des savoirs ou les savoirs de la fiction?“ avec une brochette de scientifiques et d’écrivains de SF.
- Samedi, 10h: « Quoi!? Une présentation sur les dialogues ? » en compagnie de Patrick Senécal.
- Samedi, varia: Des rencontres avec les équipes des Six Brumes, ainsi que des revues Clair/obscur et Brins d’éternité.
- Samedi, 14h: “Anticipation 2009“: Pour tout savoir sur l’état de la Worldcon qui arrêtera à Montréal l’an prochain.
- Samedi, 19h: Une représentation en primeur du long-métrage de science-fiction québécois Hunting Grounds/ Terre de chasse, présenté par le réalisateur/scénariste Éric Bilodeau. Note: L’événement sera gratuit pour ceux qui sont inscrit à Boréal, mais le plus grand public pourra également y assister pour la modique somme de 5$.
- Samedi, 19h30 (oui, en même temps): “Le maltraitement de vieux”, un jeu où des écrivains vétérans tels Francine Pelletier, Natasha Beaulieu, Patrick Senécal et Joel Champetier liront leur propre pêchés de jeunesse en encourageant les rires ahuris. Vous pensez que même les pros écrivaient bien à leurs premiers efforts…?
- Dimanche, 11h: Élisabeth Vonarburg explique “Comment j’ai écrit « Reine de Mémoire »”
- Dimanche,14h: “How to avoid being a third artist“, une discussion sur les genres en compagnie de Jo Walton, Michael Swanwick, James Morrow et David Hartwell.
- …et j’en oublie d’autres.
Deux des trois co-auteurs de Fractale Framboise y seront. Entre autres choses, Éric racontera et Christian présentera des bandes annonces. (Laurine, elle , sera en vacances. Enfin, c’est ce qu’elle nous dit et nous ne posons pas de questions.)
Bref, qu’attendez-vous pour vous inscrire? Les détails se trouvent sur le site du congrès!
Pour ceux qui sont assoiffés de cinéma SF made in Québec, le congrès Boréal a quelque chose à vous proposer: Hunting Grounds / Terre de chasse, un long-métrage de 90 minutes conçu, scénarisé et réalisé par le cinéaste Éric Bilodeau. Le film est majoritairement en langue anglaise avec quelques scènes en français mais intégralement sous-titré dans l’autre langue.
Le site web officiel décrit brièvement la prémisse: Dans un avenir où la population a été forcée à vivre dans des villes cloitrées, La chasse virtuelle est devenue un des divertissements les plus populaires. Mais alors qu’un groupe réussit à s’échapper de la ville pour une véritable chasse, ils réalisent que la différence entre le virtuel et le réel est mortelle…
Mais regardez la bande-annonce du film (sur le site officiel ou sur Youtube) pour l’ambiance, les effets spéciaux et une porte menant à la ville de Québec.
Ailleurs sur la toile, vous trouverez le blog officiel, “Hunting Grounds Insider” (qui comprend une entrevue avec Eric Bilodeau), quelques informations techniques sur dvinfo.net, des discussions au Club des montres de l’ami Mario ainsi qu’a SerialMaster, deux critiques favorables et de l’information sur les effets spéciaux (sur blendernation, blenderclan et fictis.net))
Hunting Grounds / Terre de Chasse sera diffusé à Boréal (Montréal, Université Concordia, Pavillon Hall, 7e étage, H-767) ce samedi, 10 mai de 19h à 21h. Les inscrits à Boréal entrent gratuitement; les non-inscrits peuvent s’acheter un billet pour la modique somme de 5$. Éric Bilodeau sera sur place pour présenter le film et répondre à quelques questions. Il sera également au congrès le lendemain à 13h pour présenter le making-of du film.
Boréal 2008 fut un succès. J’en aurai plus à dire dans une journée ou deux (laissez-moi dormiiir), mais pour l’instant voici les informations essentielles à retenir:
Prix Jacques Brossard: Remis à Joël Champetier pour Le Voleur des steppes. Accompagné d’une bourse de 2500$, gracieuseté Bleu Outremer.
Prix Boréal: (Non officiel, communiqué à venir. Bonne participation: 41 votes!)
- Meilleur Roman: Joël Champetier, Le voleur des steppes (Alire)
- Meilleure nouvelle ou novella: Laurent McAllister, « Sur la plage des épaves » (Solaris 164)
- Meilleur ouvrage ou essais: Mario Tessier, Les Carnets du Futurible, (Solaris 161-164)
- Meilleure création artistique visuelle ou audiovisuelle: Jacques Lamontagne, Les Druides, 3. La Lance de Lug et Les Contes de l’Ankou, 3. Au Royaume des morts (Soleil Productions)
- Meilleure activité fanique ou semi-professionnelle: Brins d’éternité
- Écriture sur place: Philippe-Aubert Côté
Boréal 2008: ~60 panélistes et participants, ~100 inscriptions, ~147 personnes sur place. Aucune perte financière.
Boréal 2009: Pleinement intégré à la Worldcon montréalaise Anticipation 2009 (inscrivez-vous!), y compris au moins un courant continu de programmation francophone sur les cinq jours du congrès. Les Prix Boréal seront remis à un endroit où les participants n’auront pas nécessairement à s’incrire à la Worldcon; restez à l’écoute pour plus de détails.
Boréal 2010: Destination ville de Québec, avec une nouvelles équipe et de nouvelles idées pleines d’énergie pure.
Boréal 2008 fut un succès. J’en aurai plus à dire dans une journée ou deux (laissez-moi dormiiir), mais pour l’instant voici les informations essentielles à retenir:
Prix Jacques Brossard: Remis à Joël Champetier pour Le Voleur des steppes. Accompagné d’une bourse de 2500$, gracieuseté Bleu Outremer.
Prix Boréal: (Non officiel, communiqué à venir. Bonne participation: 41 votes!)
- Meilleur Roman: Joël Champetier, Le voleur des steppes (Alire)
- Meilleure nouvelle ou novella: Laurent McAllister, « Sur la plage des épaves » (Solaris 164)
- Meilleur ouvrage ou essais: Mario Tessier, Les Carnets du Futurible, (Solaris 161-164)
- Meilleure création artistique visuelle ou audiovisuelle: Jacques Lamontagne, Les Druides, 3. La Lance de Lug et Les Contes de l’Ankou, 3. Au Royaume des morts (Soleil Productions)
- Meilleure activité fanique ou semi-professionnelle: Brins d’éternité
- Écriture sur place: Philippe-Aubert Côté
Boréal 2008: ~60 panélistes et participants, ~100 inscriptions, ~147 personnes sur place. Aucune perte financière.
Boréal 2009: Pleinement intégré à la Worldcon montréalaise Anticipation 2009 (inscrivez-vous!), y compris au moins un courant continu de programmation francophone sur les cinq jours du congrès. Les Prix Boréal seront remis à un endroit où les participants n’auront pas nécessairement à s’incrire à la Worldcon; restez à l’écoute pour plus de détails.
Boréal 2010: Destination ville de Québec, avec une nouvelles équipe et de nouvelles idées pleines d’énergie pure.
Boréal 2008 – Dernier regard
Une semaine après Boréal 2008, le verdict est clair : succès! En tant que co-organisateur de l’événement, c’est un soulagement : après l’exceptionnelle édition 2007 qui avait attiré une foule record, d’excellents invités anglophones et la convention nationale française de SF, il n’était pas évident de répéter l’exploit.
Nous avons préféré ne pas essayer : Boréal 2008 avait été conçu comme un épisode un peu plus petit, un peu plus relax entre l’édition 2007 et la Worldcon 2009. Un peu moins de programmation, un thème bien précis, aucun effort particulier pour courtiser les invités hors-Québec (à l’exception des invités d’honneur sélectionnés à partir du thème) et une attitude que l’on voulait moins intense. Personnellement, je m’étais donné comme objectif d’être aussi serein que possible devant les inévitables problèmes qu’allait rencontrer la programmation du congrès.
Ladite programmation n’a pas demandé plus d’énergie que d’habitude, surtout que je m’y étais pris tôt, postant le sondage habituel juste avant de partie pour l’ICFA. Les Boréaliens étant habitués au système, le tout a roulé sans anicroches, même quand plusieurs de nos panélistes habituels ont décidé de prendre un peu de repos cette année. Si l’horaire a été dévoilé au moins un bon deux semaines avant le congrès, il était plus ou moins prêt quatre semaines à l’avance, les derniers changements en cours de route n’ayant pas nécessité trop de casse-têtes.
Ce que nous n’avions pas prévu, ce sont les accidents heureux qui sont venus rehausser notre concept initial d’un petit congrès entre deux : Éric Bilodeau qui est venu nous proposer HUNTING GROUNDS. David Hartwell et compagnie, ayant apprécié l’édition 2007, nous ont annoncé leur retour au congrès sans invitation de notre part. Stéphane Marsan de passage en ville durant le congrès. Une table-ronde sur l’écriture entièrement menée par des écrivains de la relève. L’annonce du Prix Jacques Brossard, les tables rondes des Six Brumes, de Clair/Obscur, de Brins d’éternité. Boréal a manifestement acquis une vitesse de croisière, et attire de plus en plus d’intéressés.
Le congrès lui-même s’est déroulé avec son lot d’anicroches qui n’ont pourtant pas eu beaucoup d’impact sur le reste du congrès. Deux invités ne se sont jamais présentés; trois événements ont dus être annulés; une version préliminaire de l’horaire a été distribuée la première journée; les formulaires de vote pour le Prix Boréal sont arrivés assez tard; certains éléments audio-visuels n’ont pas bien fonctionnés… et pourtant, c’est l’absence de wi-fi pour plusieurs qui semble avoir récolté toute l’attention. À deux exceptions où ma tâche de responsable audio-visuel est entrée en conflit avec celle de panéliste, je suis resté étonnamment serein. (Pas souriant, mais serein) Ceci dit, il était vrai que je m’étais préparé en conséquence : Je ne m’attendais pas à profiter de pauses-repas durant la durée du congrès, et c’est exactement ce qui s’est passé. Heureusement, il y avait des Subways et des Quiznos pas trop loin.
Je m’étais également résigné à l’avance au fait que je n’allais pas avoir suffisamment de temps pour parler à quiconque. Là aussi, mes attentes étaient justes. Chaque trente secondes d’inactivité était un miracle, mais je me suis surpris à avoir quelques rares bonnes conversations au fil de la fin de semaine. (Éric, Guillaume et Jonathan; je posterai au sujet des genres-comme-sports d’ici peu) Avec un peu de chance, Anticipation 2009 sera légèrement moins prenant : L’audiovisuel sera configuré par d’autres, et je n’aurai pas la charge entière de vérifier si l’horaire roule bien. (À ce sujet, je ferai remarquer que je n’ai jamais eu à agiter le signe « cinq minutes », Benoît Simard ayant pris charge de cette responsabilité.)
Le papillonnage incessant autour du congrès pour s’assurer que tout fonctionne bien a fait en sorte qu’à l’exception de mes propres panels, je n’ai assisté qu’à une autre table-ronde entière durant tout le congrès, celle qui se demandait si « Hors de Boréal, point de salut? » Discussion franche, parfois embarrassante, mais somme toute productive : Les abonnés à l’ex-liste [sf-boreal] ont vu les résultats de la discussion, et nous sommes un peu mieux placé pour juger où en est le congrès Boréal tel que considéré d’un autre point de vue que celui des habitués et fans. Heureusement, le congrès lui-même récolte des bonnes notes, même si manifestement il nous reste encore du chemin à faire pour aller chercher tous ceux qui devraient être à Boréal.
En ce qui concerne mes propres événements, l’édition bi-annuelle de la « Discussion par la bande-annonce » s’est avéré un succès grâce à une sélection impitoyable des pièces à montrer (je n’ai utilisé que la moitié de ce que j’avais, mais j’ai réussi à tout boucler en 90 minutes). Mon entrevue avec Karl Schroeder était convenable malgré la rédaction hâtive des questions durant l’heure précédente : Karl est un sujet d’entrevue idéal en ce que n’importe quelle question l’amène à des réponses fascinantes. Ma présentation au sujet de la bibliophilie numérique a rejoint son public (à 9h30 le dimanche…) Les autres tables rondes (sur les nouvelles idées, sur Arthur C. Clarke, sur Anticipation) se sont déroulées aussi bien ou mieux que ce à quoi je m’attendais.
En matière d’invités et de panélistes, l’invraisemblable succès de Boréal à choisir ses invités d’honneur continue de me surprendre : Nous savions à quoi nous attendre avec Karl Schroeder (qui avait été invité à Boréal 2004) mais Catherine Dufour s’est également révélée être une invitée idéale, prête à participer et à se laisser inspirer par l’événement. Éric Bilodeau a été d’une patience admirable alors que nous avons négocié une place pour son film au sein de notre horaire. Alain Ducharme s’est avéré un animateur hors-pair pour la cérémonie d’ouverture et une table-ronde qui aurait pu déraper très rapidement. Chapeau, aussi, aux « nouveaux cannetons » qui en étaient à leurs premières tables-rondes à Boréal : Je n’ai entendu aucune plainte au sujet des panélistes cette année, ce qui veux dire qu’ils peuvent déjà commencer à s’imaginer en avant d’une salle à Anticipation 2009.
Nos invités anglophones semblent également avoir apprécié leur passage : En tant que programmateur, mon but était de leur fournir des sujets intéressants à discuter entre eux, et cela semble avoir bien fonctionné. Puisqu’une audience modeste mais toujours présente a assisté aux événements anglophones, je conclus que la discussion a profité à plus que nos invités. Pareillement, je n’ai entendu que du bien d’événements inhabituels tels la présentation de Patrick Senécal sur les dialogues, Le maltraitement de vieux ou l’exposé d’Élisabeth Vonarburg sur Reine de Mémoire. On nous avait dit, l’an dernier, de passer un peu moins de temps sur les tables-rondes conventionnelles, et les succès de cette année nous inspirent à continuer dans cette voie.
Ceci dit, certaines expériences n’étaient pas aussi heureuses. L’emploi de la salle de discussion pour des événements plus ou moins formels ne semble pas avoir fonctionné aussi bien que prévu : nous aurions dû prévoir que discussion formelle et informelle ne peuvent pas exister dans le même espace, et c’est quelque chose dont nous tiendrons compte durant les prochains congrès. Certains choix moins heureux m’ont également enseigné une leçon sur quand et comment rester fidèle à mes plans. Je retiens particulièrement des commentaires sur ce qu’est (et n’est pas) un événement propice à une soirée, et la nécessité de se ménager un peu d’espace à l’horaire. Mais la machine a toujours besoin d’un peu d’huile et d’attention : Je suis heureux que les ajustements à faire soient si mineurs.
Que ceux qui craignent de voir Boréal disparaître au sein de la Worldcon de l’an prochain se rassurent : Notre intention est de transplanter la programmation typique de Boréal dans ce plus grand contexte, étalé sur cinq jours. Restez à l’écoute pour les détails, maintenant que Boréal est derrière nous.
En attendant, peut-être que Boréal 2008 aura réussi à démarrer quelques projets et susciter de nouvelles idées. Pour un congrès « entre deux congrès plus importants », l’édition 2008 s’en est bien tirée. Le secret de la recette, bien sûr, c’est ce qu’apportent tous les participants à leur manière, selon leurs connaissances et leur expérience. Tous ceux qui sont à Boréal ont un rôle à jouer dans le succès de l’événement, et celui de cette année prouve bien que tous font leur part. Si Boréal 2008 est ce qu’est un congrès « ordinaire », il y a de quoi être fier de ce qu’est capable la communauté de la SFFQ lorsqu’elle se rassemble.
Ailleurs sur le web : (Attention : Méga-collection!)
- Quelques-uns des co-organisateurs se remettent du congrès : Jean-Louis Trudel et Philippe-Aubert Côté
- Nouveaux à Boréal, mais pas des nouveaux écrivains: Philippe Roy et Alain Jetté
- Le contingent anglophone raconte : Michael Swanwick, Jo Walton, Rysmiel, Kathryn Cramer annonce sa présence et poste des photos (commentées par Jo Walton) alors que Ragnhildr a profité d’un film… mais pas celui que vous pensez
- Alexandre Lemieux raconte en trois parties, plus photos
- La brigade des Boréaliennes raconte : Caroline Lacroix, Émilie C. Lévesque, Caroline Isabelle Caron, en trois parties, 0rge (qui anticipe, puis raconte) et une Karine DT ré-énergisée
- Dominic Bellavance, item par item. (La suite?)
- SF Awards Watch remarquent les Prix Boréal
- Brins d’éternité célèbrent un Prix Boréal bien mérité
- Claude J. Pelletier est succinct, et ajoute des photos.
- Finalement, le Hugues “Grand Voyageur” Morin a eu le temps de raconter jour–par–jour (avec photos, plus post-scriptum) avant de partir pour l’Europe.
Avant d’oublier… HUNTING GROUNDS était plus intéressant que prévu. Évidemment, un film réalisé avec un minuscule budget ($20,000, disait le réalisateur, en ajoutant que le « véritable » coût était équivalent à $400,000) demande un peu d’indulgence, un filtre à installer entre ce que l’on perçoit et ce que l’on devine être les intentions des concepteurs. Dans le cas de HUNTING GROUNDS, il est trop facile de s’attarder aux problèmes les plus évidents : Les dialogues bavards et malhabiles, les acteurs francophones contraints de se parler en anglais, un montage loin d’être aussi serré que souhaité, une mise en scène pas toujours convaincante… mais ce serait passer à côté des réussites du film : Une intrigue passablement plus complexe qu’on aurait pu espérer, des moments cinématographiques bien maitrisés, des effets spéciaux nombreux et souvent réussis, deux bonnes performances d’acteur dans les rôles principaux (Patrick Leblanc et Patrick Baby), et une profondeur thématique à deux égards : Si Éric Bilodeau avoue avoir joué sur le registre du réel/virtuel, j’ai aussi du dans le film un commentaire sur l’urbanisation croissante du Québécois moyen. Et, mieux encore, j’avais toujours envie de voir ce qui allait se passer par la suite. Bref, un visionnement à recommander : Le film sera sans doute plus valable comme carte de visite à Fictis et Éric Bilodeau; attendons avec impatience ce qu’il serait capable de nous livrer avec l’expérience acquise au cours de ce film et des moyens un peu plus généreux.